Pour atteindre les objectifs de Paris, il faut réduire à la fois la demande et l’offre de combustibles fossiles, et combler l’écart entre les objectifs climatiques et la politique énergétique. Mais il n’existe pas encore de feuille de route pour l’atténuation du côté de l’offre. Nous avons besoin de critères pour décider où concentrer nos efforts.

Nous avons identifié ici les 425 plus grands projets d’extraction de combustibles fossiles au niveau mondial (définis comme ayant un potentiel d’émissions de CO2 supérieur à 1 gigatonne). Nous répertorions ces « bombes carbone » par leur nom, indiquons dans quels pays elles se trouvent et calculons leurs émissions potentielles qui, combinées, dépassent de deux fois le budget carbone mondial de 1,5 °C. Les bombes carbone déjà en production représentent un pourcentage important de l’extraction mondiale de combustibles fossiles. Mais 40 % des bombes carbone n’ont pas encore commencé à être exploitées.

Les efforts d’atténuation du changement climatique ne peuvent ignorer les bombes carbone. Les désamorcer pourrait devenir un aspect important de la politique d’atténuation du changement climatique et de l’activisme visant à atteindre les objectifs de Paris. Jusqu’à présent, peu d’acteurs, principalement issus de la société civile, travaillent à désamorcer les bombes carbone, mais ils se concentrent sur un nombre très limité d’entre elles. Nous présentons un programme prioritaire dont les stratégies clés consistent à éviter l’activation de nouvelles bombes carbone et à mettre celles qui existent déjà en « mode récolte ».

Les auteurs ont utilisé un protocole standardisé pour mesurer la biomasse totale des insectes à l’aide de pièges Malaise, déployés pendant 27 ans dans 63 zones de protection de la nature en Allemagne (96 combinaisons uniques de lieux et d’années) afin de déduire l’état et la tendance de l’entomofaune locale. Notre analyse estime un déclin saisonnier de 76 % et un déclin estival de 82 % de la biomasse des insectes volants au cours des 27 années d’étude.

Nous montrons que ce déclin est apparent quel que soit le type d’habitat, tandis que les changements climatiques, l’utilisation des sols et les caractéristiques de l’habitat ne peuvent expliquer ce déclin global. Cette perte encore méconnue de biomasse insecte doit être prise en compte dans l’évaluation du déclin de l’abondance des espèces dépendant des insectes comme source de nourriture et du fonctionnement des écosystèmes dans le paysage européen.

Les graphiques de la « Grande Accélération », initialement publiés en 2004 pour illustrer les tendances socio-économiques et celles du système terrestre entre 1750 et 2000, ont été mis à jour jusqu’en 2010. Dans les graphiques illustrant les tendances socio-économiques, lorsque les données le permettent, l’activité des pays riches (OCDE), celle des pays émergents et celle du reste du monde ont désormais été différenciées.

La caractéristique dominante des tendances socio-économiques est que l’activité économique de l’entreprise humaine continue de croître à un rythme rapide. Cependant, les graphiques différenciés montrent clairement que les questions d’équité importantes sont masquées par la prise en compte des agrégats mondiaux uniquement. La majeure partie de la croissance démographique depuis 1950 s’est produite dans les pays non membres de l’OCDE, mais l’économie mondiale (PIB), et donc la consommation, reste fortement dominée par les pays de l’OCDE.

Les indicateurs du système terrestre ont, en général, poursuivi leur ascension postindustrielle à long terme, même si quelques-uns, tels que la concentration de méthane dans l’atmosphère et la perte d’ozone stratosphérique, ont montré un ralentissement ou une stabilisation apparente au cours de la dernière décennie.

La Terre franchi 6 des 9 limites planétaires

Nous étudions le risque que des rétroactions positives poussent le système terrestre vers un seuil planétaire qui, s’il est franchi, pourrait empêcher la stabilisation du climat à des hausses de température intermédiaires et provoquer un réchauffement continu sur la voie de la “Terre serre”, même si les émissions humaines sont réduites par la suite.

Une approche psychologique pour répondre à la question : Pourquoi le changement climatique ne nous effraie-t-il pas encore ?

Un vieux rapport scientifique qui, en 1975, prédisait les niveaux d’augmentation de température pour les années à venir. Ses prédictions sont correctes et il explore plus avant ce qui pourrait se passer dans le cas d’un réchauffement planétaire prononcé.

Examiner les preuves que l’écosystème mondial s’approche d’une transition critique à l’échelle planétaire en raison de l’influence humaine.